Les centres commerciaux plombés par la baisse du pouvoir d’achat des ménages

Elisabeth Lelogeais 14 fév 2019
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La consommation erratique tout au long de l’année 2018 et le mouvement des gilets jaunes et ses blocages d’accès aux grandes surfaces au moment des fêtes impactent l’activité des centres commerciaux et les valeurs locatives.

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Les centres commerciaux plombés par la baisse du pouvoir d’achat des ménages
Les consommateurs boudent les centres commerciaux à des degrés divers. ©françois renault
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La fréquentation des centres commerciaux en recul : -1,7 % !

Selon le Conseil National des Centres Commerciaux (CNCC), l’année 2018 se termine par des chiffres de fréquentation en recul  de 1,7%. Un recul modéré sur l’année. Cependant, en détaillant cette baisse de la fréquentation, il apparait un net décrochage des huit derniers week-end de l’année, même le week-end du black Friday a affiché une baisse de près de 15 % sur l’ensemble du territoire. La baisse du moral des ménages, la baisse du pouvoir d’achat, le blocage des entrées de certains centres commerciaux en décembre et parfois la fermeture totale de certains centres ont eu une conséquence directe sur les résultats des enseignes avec un chiffre d’affaires à la baisse de 7 %.

Bon à savoir

  • 173 000 m² de surfaces dans les centres commerciaux ont été ouvertes en 2018, soit un tiers de moins qu’en 2017.
  • Les créations représentent 60 % de cette activité grâce à « B’Est » et ses 55 000 m² à Farébersviller (57) et au « Prado » et ses 23 000 m² à Marseille (13).

Les valeurs locatives des centres commerciaux stables ou en baisse

Par la diversité de ses formats, le centre commercial réagit de manière différente à l’érosion des ventes. Les centres super régionaux (plus de 80 000 m² de surfaces) animés par des enseignes majoritairement internationales, disposant d’une solide assise financière, affichent une certaine résistance. Les pôles secondaires, de 10 000 à 30 000 m², sont davantage fragilisés, cumulant souvent une localisation peu valorisante et le développement de sites concurrentiels plus modernes et mieux structurés. Selon Cushman & Wakefield, les tensions se confirment à l’heure des négociations et orientent les valeurs locatives à la baisse sur ces pôles secondaires.

locations_CC_CushWake Les méga centres résistent face aux pôles secondaires. © Cushman & Wakefield 
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