La connectivité des immeubles, un atout majeur pour louer ou vendre des bureaux

Elisabeth Lelogeais 18 fév 2019
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Après les labels sur le bien-être au bureau, c’est la connectivité des immeubles qui est le nouveau cheval de bataille des utilisateurs et des investisseurs.

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La connectivité des immeubles, un atout majeur pour louer ou vendre des bureaux
Les immeubles connectés, neufs ou entièrement réhabilités, se louent nettement plus vite que les autres et intéressent davantage les investisseurs.© Calle Montes/photononstop
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WiredScore, le label sur le confort numérique des immeubles de bureaux

Ce label, lancé voici cinq ans aux Etats-Unis, et depuis près de deux ans en France, vise à évaluer, améliorer, comparer et promouvoir la connectivité des immeubles de bureaux neufs ou rénovés. Depuis sa création dans le monde, 1 700 immeubles soit près de 44 millions de m² sont labellisés ou en cours de labellisation dans le monde. En France, 45 immeubles sont dotés du label, représentant près d’un million de m². Ce label s’est rapidement constitué une place de choix sur le marché des labels et certifications immobilières auprès des entreprises internationales, nationales, start-up, etc. Le nombre des immeubles en cours de labellisation atteste d’une nouvelle accélération du déploiement de ce référentiel en 2019.

Le label opère comme catalyseur des transactions avec un taux de pré-commercialisation des opérations labellisées sensiblement plus élevé que la moyenne. Le marché confirme son intérêt pour promouvoir et valoriser la connectivité des immeubles à travers un signe de qualité ».

Natalia Turkiewicz, Director of business Développement France de WiredScore

Un catalyseur de transactions pour l'immobilier de bureaux

Selon une étude réalisée par le Conseil en Immobilier d’Entreprises, Cushman & Wakefield, les immeubles labellisés affichent un taux de vacance particulièrement bas, de l’ordre de 2 % contre 5,4 % sur l’ensemble du parc. Le label agit ainsi comme un catalyseur de transaction avec un taux de pré-commercialisation de 82 %, sensiblement plus élevé que la moyenne qui était de 70 % en 2017. Sur l’ensemble du parc, l’affichage du label devrait constituer un avantage concurrentiel significatif et faciliter la commercialisation des surfaces en optimisant les valeurs locatives.

 Outre le positionnement ambitieux des immeubles labellisés en termes de qualité et donc de loyers, la labellisation entre aussi dans le cahier des charges des grands investisseurs au même titre que les immeubles « verts » et va devenir un prérequis indispensable à l’achat. C’est, in fine, la liquidité des actifs labellisés qui est en jeu et donc leur valorisation ».

Magali Marton, Head of Research chez Cushman & Wakefield

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